Plus il y a d’offres de mobilité (cheminements, aménagements cyclables, réseau de bus, train, réseau routier), et plus elles sont denses, plus elles sont attractives car elles constituent un réseau multimodal qui donne aux usagers l’assurance d’un mode de déplacement, quel que soit leur itinéraire et leurs besoins.

Les grandes métropoles françaises bénéficient déjà sur tout ou partie de leur périmètre de cette situation. Le métro parisien est l’offre de transport en commun la plus dense au monde. Accouplé à un réseau de bus, aux vélos en libre-service et à la présence des taxis, se déplacer à Paris sans voiture personnelle est la norme. Cela se confirme aussi dans les autres métropoles avec des réseaux de transports qui se développent, réduisant l’importance de la voiture. D’autres problèmes apparaissent alors ; Sécuriser les déplacements à vélo, améliorer les conditions de livraisons des marchandises sur les derniers kilomètres, améliorer la cohabitation entre tous ces modes.

Cette situation est bien évidement différente en zone péri urbaine et même, elle est à l’opposée en milieu rural et cela est normal. Il ne peut y avoir d’offres denses de transport collectif en zone rurale par exemple. Le coût de fonctionnement d’un réseau de bus ne le permet pas.

En revanche, il est nécessaire de tendre vers la construction d’un réseau de transport qui permette autant que possible à tous les usagers de se déplacer dans de bonnes conditions.

En milieu rural, le volume d’habitants éloigné d’une offre de transport est mécaniquement plus important qu’en milieu urbain. Le recours à la voiture individuelle reste pour le plus grand nombre la seule solution vraiment performante en termes de temps de parcours. Mais une part d’entre eux n’est pas équipée d’un véhicule particulier. Le volet social prend ainsi une importance plus grande avec notamment la prise en compte des personnes âgées, des jeunes, des demandeurs d’emplois ou des personnes avec peu de ressources.

D’autres solutions adaptées à ces territoires sont par conséquent à imaginer. De nouveaux acteurs sont à solliciter ; services sociaux des collectivités, associations spécifiques, pour d’autres solutions ; services de TAD, prêts de véhicules, mobilités inversées, …

In fine, à chaque territoire, ses enjeux, ses besoins, ses solutions. C’est grâce à la co-construction, à la mobilisation de toutes les parties prenantes, à une connaissance fine des acteurs, de leurs modes de fonctionnement, des solutions déjà existantes que nous réaliserons à partir d’ateliers de travail notamment, des projets répondant pour certains au plus grand nombre et d’autres, à des publics plus spécifiques.site web schéma - Copie 2